L'ESCABEAU PÉPINIÈRE THÉÂTRALE

En 1830, tout juste après les guerres napoléoniennes, Alfred de Musset racontait la jeunesse sans perspective, sans idéal, désoeuvrée, s'oubliant dans la débauche avant de rencontrer l'amour sur lequel elle finissait par se fracasser, tant elle ne parvenait pas à maîtriser ses passions. 

Roman autofictionnel, un des livres phares du 19e siècle, "La Confession d'un enfant du siècle" rend un bel hommage au spleen onirique du romantisme désabusé... et porte les traces encore fraîches de la rupture avec Georges Sand. 

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Le personnage du Roman, Octave, a appartenu à cette jeunesse dorée qui, persuadée de l'inutilité de tout engagement à l'égard du pouvoir, cherche ailleurs ce que leur pères cherchaient dans les batailles et les faits d'armes... 

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En pleine crise de valeur, vouée à l'inaction, il se réfugie dans le cynisme, les fêtes galantes, la jouissance à tout prix... Ce sont les premières "bandes de jeunes" que l'on appelle "Les Romantiques". 

Octave, aujourd'hui homme d'âge mûr, se raconte, personnage tourmenté et colérique, soiffard et libertin, fragile aussi. Il se confesse plutôt... 

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Il porte toujours le poids d'une rupture amoureuse vécue quand il avait 20 ans... il revient sur son passé, sur deux époques contrastées de sa vie, celle de sa débauche parisienne et celle de sa rencontre et de son histoire d'amour avec l'étrange et insaisissable Madame Pierson. 

Octave ne peut résister à l'enfer de la jalousie, s'obstine à tout gâcher, suce l'éternel aliment de ses souffrances dans tout ce qui l'entoure. 

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"Quand le passé n'éclaire plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres..." Tocqueville